1. |
Sourires
02:43
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Comme on se donnait fière allure, du haut de nos actes innocents
On débordait de certitudes on rejetait tout sentiment
Mais à ignorer son prochain on ne voit plus la couleur des roses
A trop vouloir serrer les poings on sent des épines en toute chose
On n’a pas fi ni de maudire sombres parcelles de nos histoires
On n’a pas fi ni de se dire que les murs sont si dérisoires
On n’a pas fi ni de maudire sombres parcelles de nos histoires
On n’a pas fi ni de se dire que les murs sont si dérisoires. Sourires
Sur les pavés nos pieds dansaient, mais du trottoir le cœur pendu
Sur ces pavés la pluie perçait, ce mendiant, mais, qui l’avait vu
Bien à toi que j’ai ignoré, quand dans l’ombre s’illuminait
Tant d’espoir que j’ai abîmé, alors qu’un regard suffi sait
Refrain
Au-delà de ces murs de pierre l’honneur griffé par leurs buissons
Abandonné dans tes prières, mains liées fausses accusations
Passant la porte des assises, sans jamais connaître ton nom
Passant la porte je m’esquive, à chacun de nous son horizon
On n’a pas fi ni de maudire sombres parcelles de nos histoires
On n’a pas fi ni de se dire que les murs sont si dérisoires
On n’a pas fi ni de maudire sombres parcelles de nos histoires
On n’a pas fi ni de se dire que les murs sont si
On n’a pas fi ni de se dire que les murs sont si
On n’a pas fi ni de se dire que les murs sont si dérisoires
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2. |
Drag Queen Mary
02:50
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Mon oncle s’appelle Wilfried, croyez-vous que ce soit moral
Pour un amiral d’la marine, de s’faire appeler Tante Mary
Troquant médailles veste et casquette, contre une robe moulante à paillettes
Arborant jarretelles, hauts talons, rimmel, faux cils pour tous galons
Drag Queen, Mary, pas un caprice
Drag Queen, Mary, c’est une artiste
Quoi qu’ils en disent, quoi qu’ils en pensent, tant d’hédonisme, ça les agace
A chaque escale, dans chaque port, pendant que les marins s’enivrent
La créature de la nuit, la covergirl sur ses plateformes,
Vocalise sur la grande Zoa, son collier d’perles du bout des doigts
Tonton son délire, ses groupies, croyez-vous que ce soit moral
Du quartier-maître au commandant d’siffler la folle du régiment
Refrain
Mon oncle s’appelle Wilfried, croyez-vous que ce soit moral
Pour un amiral d’la marine, de s’faire appeler Tante Mary
Des quarantièmes rugissants, aux quais de New York de Lorient
Faux seins, faux cul, son string moulant, sa crinière blonde aux quatre vents
Refrain
Mon oncle s’appelle Wilfried, croyez-vous que ce soit moral
Pour un amiral d’la marine, de s’faire appeler Tante Mary
Refrain
Drag Queen, Mary, pas un caprice
Drag Queen, Mary, c’est une artiste
Quoi qu’ils en disent, quoi qu’ils en pensent, tant d’hédonisme, ça vous agace
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3. |
La Jabirowska
03:33
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La Jabirowska, n’est pas c’que tu crois
Ni marque de vodka, ecsta ou polka
La Jabirowska, tu ne t’y attends pas
Ne t’prends pas la tête, elle te la prendra
C’est rue Courtalon, bienvenue chez moi,trousseur de jupons, allons détends-toi
Quand glisse le haut, quand fi le le bas,tu en perds la tête, allons mais méfi e-toi
Refrain
Virtuoses du bondage, subtiles perversions,Il y en a plein Paname, mais Jabirowska
Maniaque, tordue, princesse ou démon,ferait mourir d’envie, le moindre Hannibal
Refrain
Chacun ses faiblesses, ses délectations,la Jabirowska elle c’est l’incision
Pas le temps de prendre ta respiration,et sa lame t’ajoute à sa Collection
Refrain
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4. |
L'orchestre
03:54
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Ils appellent ça de la musique, saccagent mes partitions de leurs sottes improvisations
Ces secoués de la rythmique, compromettent mon affi che, hystériques scéniques
Ça des artistes, une avalanche de saltimbanques,se droguent, se shootent au chromatisme
Faut dire, qu’ils sont jaloux, mes célestes harmonies
Le pianiste fait des trous, dans mes accords sublimes
Et vous ne savez pas tout
Mais c’est quoi cet orchestre, faut que leur bruit s’arrête
Le seul ici qui tient la route, c’est le chanteur, ça, pas de doute
Mes interludes philharmoniques, leurs cordes assassines les grillent à la soude acoustique
Blasphémant mes divines complaintes,humiliant, révoltant, le bassiste gratte comme un dingue
Faut porter plainte. Le guitariste dans ses délires,pousse la beuglante c’est la panique
Faut dire, qu’ils sont jaloux, mes célestes harmonies
Le pianiste fait des trous, dans mes accords sublimes
Et vous ne savez pas tout
Refrain
J’aurais pu être une vedette,le nouveau Gardel à la mode
Être une star aux mille facettes,mais je rampe et lustre leurs bottes
Refrain
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5. |
Divinatoire
03:20
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A tous les indécis, aux autres et leurs soucis
A tous les hépatiques, même aux mélancoliques
A tous les papillons, et à vous les pigeons,
A tous les fétichistes, à toi l’extra lucide
Mais entrez donc dans ma boutique,sur mesure sans contrefaçon
L’avenir en libre-service,l’espoir y est en promotion
Dans ma boutique tous les articles,sur mesure sans contrefaçon
Vous rendent heureux, vous rendent uniques.
Rachetez après péremption
Abandonnez dans ma boutique,vos doutes, vos maigres pensions,
Mastercard, Visa, ma devise, tirez vos cartes c’est un don
A mes antagonistes, discordants agnostiques, qui me traitent de crapule, d’oracle sans scrupule
Refrain
Mes prédictions ondulatoires, apaisent angoisses, hésitations
Vos histoires aléatoires, m’assurent rémunération
A tous les indécis, aux autres et leurs soucis
A tous les hépatiques, même aux mélancoliques
Refrain
Rachetez après péremption
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6. |
L'aéroplane
03:48
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Dans le vieux coucou déglingué, les gamins chahutent insouciants,
Consignes de sécurité, ceintures et gorges nouées,
La carlingue frissonne, inquiétant, prions les moteurs sont lancés,
Monsieur Durand, commence à regretter, l’achat du voyage soldé,
Sa femme et leurs six descendants, mains jointes invoquent les dieux du vent,
L’aéroplane, partira, partira pas, n’arrivera, peut-être pas.
L’aéroplane, c’est l’aventure chez Air Hasard
Gaz à fond, craquements, parkinson, le tacot roule vers l’horizon,
Il s’arrache enfin du plancher, mais peine à rejoindre le plafond
Crashs détournement et sornettes, le steward conte et se délecte,
Ses aventures de survivant, font chialer les trois premiers rangs,
Deux passagers soudain pris de nausées, sandwichs et sodas avariés,
Plus de dix poches se remplissent, de tout coté ça régurgite,
Refrain
Survol de la méditerranée, les yeux s’affaissent, ça pique du nez, «rêvez, rêvez»
Un peu de répit de silence, mais le machin se met en transe, «Les turbulences»
Mais soudain surgit l’explosion, le moteur droit en perdition, «pas bon, pas bon»
Un gilet pour trois passagers, c’est l’émeute, l’insurrection, «la confusion»
La piste gifl e le bimoteur, qui pose d’urgence ses globe-trotteurs, «souffre-douleur»
Escale technique à Perpignan, c’est ici que finissent nos vacances, «vive la France»
L’aéroplane, partira , partira pas, n’arrivera, peut-être pas.
L’aéroplane, c’est l’aventure chez Air Hasard
L’aéroplane, partira, partira pas, n’arrivera, surement pas.
L’aéroplane, c’est l’aventure chez Air Hasard
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7. |
Le blues du dressing
03:08
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Déjà sept heures et quart, deux plombes qu’elle lutte contre l’armoire
Le rituel des sorties, son syndrome se vêtir, éternel leitmotiv
Rien à me mettre, rien à me mettre, elle ne peut pas sortir comme ça.
Blues du dressing
Soirée entre copines,il te faut affirmer ton style
Le truc chic à porter, aérien mais branché, de Gianni Versace
Refrain
Dessous coordonnés, séduction garantie, en Kenzo Givenchy,
Mais ton mec ne comprend pas, que la mode se conjugue en Saab ou en Balenciaga
Ô rage ! ô désespoir ! et le toc ressurgit, chaussures pas assorties
Refrain
Celle-là ne me va pas, celle-ci me vieillit,en jupe je n’ose pas, le bleu me grossit
Celle-là n’va vraiment pas, celle-ci la vieillit, en jupe elle n’ose pas, la bleue la grossit
Blues du dressing, blues du dressing, blues du dressing
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8. |
L'anniversaire
03:19
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En ce jour où tout bascule les jeux sont faits, rien ne va plus
Sans doute la crainte du crépuscule, les décennies m’ont pris, rien vu
Ne rajoute pas à l’injure, tu verras quand tu auras mon âge
Ne coupe pas tes renoncules,fraîche verdure, fade pétale
Je n’en peux plus des bons anniversaires, relent d’bougies ces orgies pâtissières
Abrogez-les vos vœux les plus sincères, épargnez-moi vos offrandes florifères
Je n’désire rien ma cave vomit vos nectars sous la poussière
Elle sonne faux la ritournelle, les birthdays dilatent mes artères
J’ai mis le feu aux candélabres, qui ornaient la tarte rituelle
Plus d’incendiaires mascarades, flash, rictus, vos bonnes manières
Refrain
Vos citations, vos jeux de mots, jettent sur mes rides la maladresse
Spéculer sur ma libido, hypocrisie protocolaire
Ne me croyez pas enfin sage, vous vous trompez de personnage
Ne vantez pas la face affable, vous pourriez changer de visage
Refrain
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9. |
Aubade à Guillaume
03:21
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Combien d’aveux devrais-je encore, te concéder en noir sur blanc
De buvards de sergents major, user en postiches serments
Mesure l’amour qui me tord, goûte à mes phrases je t’aime tant
Serais-je ton Apollinaire, de nos amours épistolaires
Le jeu finira par te plaire, je sais j’ai tort, je t’aime encore
Pourquoi m’obstiner à te vaincre, vouloir orthographier tes formes
Quand tu refuses la moindre parcelle, à ma main qui cherche l’envol
Mesure l’envie qui me tord, bois à ces mots, je t’aime encore
Refrain
L’encre se fige dans mes veines, transmue cet amour en cirrhose
Trop lasse des épîtres solitaires, ma main fatigue sous l’arthrose
Mesure ma patience, ma détresse, perçoit ma prose je t’aime encore
Refrain
Passons, passons, puisque tout passe, je me retournerai souvent
Les souvenirs sont cors de chasse, dont meurt le bruit parmi le vent
.Je ne suis pas Apollinaire, de nos amours épistolaires
Le jeu n’a su que te déplaire, tu dis, j’ai tort, je t’aime encore
Je ne suis pas Apollinaire, de nos amours épistolaires
Le jeu n’a su que te dé plaire, je sais, je sais, j’ai tort, je t’aime encore
Cors de Chasse. Recueil de poèmes ‘’Alcools’’
Guillaume Apollinaire 1913.
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10. |
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J’ai encore pensé à vous, on parlait de tout et de rien
J’ai ces vagues à rendre saoul, vos embruns de numéro cinq
Autour de nous tout s’éteint. Mes éclats de cœurs, clandestins
Autour de vous, seul témoin, Cupidon riant dans son coin
Métamorphose, on est bien peu de chose, c’est à peine si j’ose
Métamorphose, elle a ce quelque chose,
quelque chose de Glenn Close
Quelque chose de Glenn Close
J’ai encore pensé à vous, vos courbes n’y sont pas pour rien
Avec vous, je l’avoue, conjuguer nous au quotidien
Sous la lumière de ces jours, que j’invente, sans lendemain
J’entends des rires, un jardin, je vois des jouets sous le sapin
Refrain
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11. |
Parfois elle
03:31
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Parfois elle grogne elle en fait des kilos, elle se la donne ne pense qu’à son boulot
Le facteur sonne elle sort des noms d’oiseaux, une fille en somme mais un mec dans sa peau
Chialer dit-elle, c’est bon pour les Margots, philo, dentelle, ni débat ni propos (bis)
Souvent lui parfois elle, doute en son féminin, masquée sous du rimmel, refus du masculin
Parfois lui voudrait d’elle, adoucir son instinct, s’aliéner de son zèle, conjuguer féminin
Parfois un l’aime mais jamais un je t’aime, cache ses maux trouve les leurs idiots
Un ventre rond lui rendrait son sommeil, elle un gamin chez les autres il en faut
Talons aiguilles, rouge carmin, ça serait trop, Vuitton, Chanel c’est bon pour les Margots (bis)
Refrain
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12. |
L'amour au canal
04:22
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Un fait divers banal, entre Garonne et Océan,
Croire qu’il l’aimait, croire qu’elle l’aimait, foutu canal
Les yeux rouges, idées noires, tout la ramène au drame du canal
En automne c’est fatal, les feuilles se meurent au canal,
Voie sans issue, raison perdue, pas le moral
L’envie de s’foutre à l’eau. Pour l’oublier
L’arrachant au canal, sa détresse sur mes bras,
Un frisson, un sanglot, ses remords, juste un mot
Réfugiés prêts de là, Pull-over, café chaud,
Son histoire, elle et moi, les regrets c’est si beau
Tel un roman, banal, douleur fait place aux sentiments,
Silences troublants, silences complices, nos heures s’emballent
Buvant ses yeux mouillés, oser l’aimer, être aimé.
Entre amour, et canal, entre Garonne et Océan, les nuits s’enlacent,
Le jour elle clame, c’est immoral
Volupté consumée, las de nos souffles, ses nuits s’en sont lassées
Dans l’hiver qui s’en va, son silence, ses cent pas,
Ce cri que, je n’entends pas, celui qu’elle, n’oublie pas
Au printemps d’autres bras, l’ont sauvée du canal,
Mon silence, mes cent pas, mes cris quelle n’entend pas
L’automne glisse au canal, Garonne a rejoint l’Océan,
Voie sans issue, raison perdue, pas le moral
L’envie de m’foutre à l’eau
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Jarcamne Toulouse, France
Plus j’observe mes semblables, plus ils m’étonnent, me séduisent, me révoltent. Sommes-nous tous comme ceux-là ?… Suis-je comme eux, une caricature sur pattes se mettant en scène dans des situations insolites, insolentes, extravagantes ? Heureusement nous sommes tous un peu comme ça ! Que la vie serait triste sans nos frasques, masques, grimaces… ... more
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